Nous, les guerriers, nous sommes embauchés par notre roi, ou bien nous sommes de simples pirates. Au début de notre histoire, nous menons plutôt de petites attaques. Puis, peu à peu, elles deviennent plus importantes. Les églises, les monastères sont notre cible préférée. Pour découvrir mes compagnons de route et quelques-unes de mes victimes, glisse ce premier élément sur moi.
C’est un scandale, s’attaquer aux biens de l’Église ! À l’époque, nous, les moines, nous racontons dans nos livres le récit des attaques vikings. J’avoue que nous avons souvent exagéré leur sauvagerie. En fait, ce n’était pas tous des brutes. Beaucoup faisaient du commerce… et pillaient un peu en passant.
Mes armes ? La hache à long manche, que je peux lancer. Redoutable, elle abat un cheval.
Ma précieuse épée, que j’appelle Mord-Jambe : une merveille, gravée, tranchante des deux côtés.
Ma lance que je peux envoyer de loin ou planter dans l’ennemi quand je suis à cheval.
Et mon arc, avec lequel je suis très habile.
Non, nous ne portons pas de casque à cornes. Mon casque est en fer ou en cuir et il a la forme d’un cône. Une bande de métal, le nasal, protège mon nez et des sortes de lunettes entourent mes yeux. Les plus riches portent une cotte de mailles.
Moi, je suis un « berserkir », un super-guerrier ! Je porte une peau d’ours, car cet animal est mon totem. Avant l’attaque, je m’échauffe jusqu’à entrer dans un état second. Alors, je n’ai plus peur de rien, je deviens invincible. Et quand j’attaque, je hurle comme une bête, grôôarrr !
Grâce à nos navires, nous sommes capables de tout. Nous pouvons remonter les fleuves, ce qui est très difficile puisqu’il faut lutter contre le courant. Personne ne s’attend à nous voir débarquer, hé hé ! C’est comme ça que nous avons atteint Paris ou Orléans, entre autres.
Horreur, ils m’ont capturée ! Ils vont me vendre comme esclave. Finie la liberté. Mais c’est mieux que d’être tuée. Il paraît que certains de ces barbares ont assassiné le roi Edmond qui régnait sur une partie de l’Angleterre.
Moi, Ragnar aux Braies Velues, je suis un grand chef de guerre. Avec mes hommes, j’ai assiégé Paris, dévasté l’Angleterre… Après maints combats, on m’a capturé. On m’a jeté dans une fosse remplie de vipères. En affrontant la mort, j’ai composé un poème et je suis mort en riant fort, ha ha ha ! En tout cas, c’est ce qu’on dit… D’où la légende des terribles Vikings.
Moi, Erik le Rouge, j’ai été chassé d’Islande pour avoir commis un meurtre. Du coup, je suis parti vers l’ouest à bord d’un navire et j’ai découvert une nouvelle terre, glacée, brrr… : le Groenland. Je m’y suis installé avec des colons. Mais la vie y est très dure. Mon fils, Leifr Erikson, quittera le Groenland et découvrira l’Amérique !